Premier mois à Pharping, par où commencer ? Tamara, volontaire

participants making organic manure

Premier mois à Pharping, par où commencer ? En tant que petite habituée du voyage en solo, je ne me suis pas trop préoccupée comment tout allait se passer. Encore moins, puisque ce n'est pas ma première aventure au Népal. Toutefois je peux déjà vous dire que chaque voyage est différent, chaque voyage est une expérience unique, une énorme opportunité d'apprendre de nouvelles choses et de ressortir encore et encore de sa zone de confort.

Je me rappelle de mes premières nuits. Nous sommes en plein hiver et même avec mes deux couvertures, mes deux paires de chaussettes, mon bonnet et ma bouillotte, je n'arrivais pas à dormir. La dernière fois au Népal, c'était en été et mes amis m'avaient bien prévenue du froid. Mais je ne m'attendais pas à cela. Je me disais avec les larmes aux yeux que je n'allais jamais habituée au froid et qu'il faudra me procurer encore plus de vêtements chauds et même un sac de couchage. Mais heureusement, jour après jour ça allait mieux et quand j'y repense maintenant je n'arrête pas de rigoler.

Mes premières semaines en tant que volontaire chez SCLC (Shikharapur Community Learning Centre) étaient intenses et très intéressantes. J'ai rencontré tous les membres des différents projets, fais la connaissance des fermiers bénéficiaires et j'ai appris peu à peu le fonctionnement de l'organisation. Ce que j'adore le plus, c'est mon "bureau". J'ai l'immense chance de travailler au sein de Shikharapur Sustainable Farmers’ School, aussi connu comme the Bottle House. Comme le nom le dit déjà, c'est une maisonnette faite de bouteilles en verre, qui se trouve un peu plus éloignée du village, entourée de champs, vue sur les montagnes et pleins de monastères. En faite, en plein nature, là où je me sens le mieux. En ce qui concerne mon travail, soit je me trouve dans la Bottle House en train de rédiger des petits rapports, soit je fais du jardinage ou je visite des fermiers. Très bientôt je pourrai commencer mes petits propres projets et j'ai trop hâte.

Quand je ne travaille pas, je passe le temps avec ma famille népalaise ou mes collègues de travail, qui sont devenues mes amies, mes bahini et nani (en népalais petites sœurs). En fait, dans mon temps libre je vis la culture népalaise à fond. Je visite des temples, j'assiste à des pujas, je cuisine du roti (pain népalais) ou je joue au carrom board. Depuis que je suis arrivée il y a eu plusieurs festivals, comme le Maghe Sankranti, Sonam Losar et le Yomari Festival. Tous des festivals que je ne connaissais pas encore. Donc même si on pense connaître un pays, l'univers nous surprend et nous montre de nouvelles belles choses. En résumé, je peux dire que j'ai eu un mois de janvier avec pleins d'émotions. J'ai vécu des moments formidables et des moments moins formidable, ce qui fait partie du voyage et de la vie. Vivre cette expérience, c'est pour moi l'école de la vie, on ne s'arrête jamais à apprendre.

Namaste,

Tamara